Page 27 - Santé+ Maroc n°96
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es études ont comparé le microbiote des tissus sains et des
tissus tumoraux. Leur conclusion : certaines populations
bactériennes facilitent les cancers ou les métastases. Or,
c’est à partir du tube digestif que ces bactéries gagnent la
tumeur par voie sanguine ou lymphatique. Pour ce qui est
D des virus, on sait que les herpès, persistants à l’état latent,
diminuent l’immunité, abrasent les muqueuses digestives, altèrent
la vidange de l’estomac ou de l’intestin, ce qui fragilise la diversité du
microbiote et conduit à la surproduction d’acides gras à partir des sucres
alimentaires, d’où une prise de poids et un syndrome métabolique
(diabète de type 2, hypertension, cholestérol). Ils favorisent également
la survenue des maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) en
amplifiant la migration de débris cellulaires de l’intestin vers le cerveau
via le nerf vague. Les virus Coxsackies peuvent, eux, toucher le pancréas
et les muqueuses digestives hautes, à l’origine du diabète de type 2 ou
de la maladie cœliaque. C’est ainsi que ces virus latents et ces bactéries
pathogènes sont impliqués dans les premières causes de mortalité.
D’où l’intérêt de prendre soin de son microbiote, avec des légumes bio,
forcément, mais aussi en stimulant le nerf vague, en ayant recours à
des microdoses d’huiles essentielles et – c’est l’objet de ce dossier –
en utilisant les mycéliums que la nature met à notre disposition. Les
mycéliums ? Oui, car il ne s’agit pas d’utiliser n’importe quel champignon
ni n’importe quelle partie !
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